Parce qu’il faut bien définir une catégorie qui reprend les thèmes qu’on n’a pas su classer ailleurs… Chroniques ou délires inclassables, voici le tiroir sans étiquette ni poignée…

Après quatorze mois passés sous l’éteignoir du couvre-feu,

J’me sens métaphorique.

Comme une pizza avec des pattes car elle a fait du troc avec un mille-pâtes.

Comme un 3E8 feuilles oublié dans l’étalage d’un pâtissier atteint d’hexadécimalisme.

Comme un virus géant, de la taille d’un Saint-Bernard, qui se demande comment il a muté.

Comme un compresseur dans le vide spatial, un tournesol sur la face cachée de la lune.

Comme un moustique perdu dans un village de vacances peuplé de vampires.

Comme un site internet tapé à la machine par un oursin mort. Sous la pluie.

J’me sens métaphorique.

Comme une voiture sans ailes élevée dans une famille de bateaux-mouches.

Comme un drapeau sans mât dressé au sommet d’un puit sans fond fermé à clé.

Comme un Melo-cake fourré au dentifrice, comme un plafond de bus touristique.

Comme du poivre dans la Mer Morte, comme du saindoux vegan.

Comme un lombric chez une pédicure, comme un blizzard australien.

Je suis perdu dans une périphrase, coincé dans un troupeau de parenthèses.

Je cherche mon chemin sur la route des sentiers de la voie.

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