J’aime aussi produire des rimes. Approximatives ou pas…

Cœur blessé,
Toi qui as été piétiné,
Toi qui as subi tout et qui t’es relevé,
Toi qui as finalement tant de force en toi trouvé,
Il est temps de vivre, il est temps d’aimer.

La peur existe, il faut l’accepter.
Il y a tellement d’armes que tu as su te donner.
Ces murailles si épaisses que tu as élevées,
Elles t’ont protégé, elles t’ont sauvé.

Mais ce sont les seules que tu connais.
Ce sont encore les seules que tu peux relever.
Si elles servent encore à ne plus te faire agresser,
Elles enferment aussi ta liberté d’aimer.

Tu crois voir sur toi des missiles arriver
Quand ce ne sont que des avions en papier.
En ayant peur du mal qui peut arriver,
Tu empêches aussi le bonheur de t’inonder.
Et tu blesses qui fait le vrai choix de t’aimer.

Tu es un survivant, cœur blessé.
Tu as su avant tous le sens de “confiné”.
Donne-toi cette liberté
De connaître ce dont tu as toujours été privé.
Être aimé pour toi-même, sans qu’il ne te soit rien réclamé.
Être enfin en confiance, totalement libéré.

Permets à un autre cœur lui-même délivré
Sur le rempart de ta peur de ne pas s’écraser.

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire