Singing in the rain

Le cinéma est également un attrait majeur de ma vie.

Je déteste les comédies musicales.

C’est plus fort que moi. J’ai jamais aimé ça et je doute que ça change. J’attends le visionnage d’une comédie musicale avec une impatience comparable à la perspective d’une préparation à une coloscopie. Et ça inclut pour moi les Disney qui chantent (en est-il d’autres, ceci dit ?)

Je me souviens de moment incroyablement compliqués, comme quand j’ai vu “La Reine des Neiges” au cinéma avec les kids où je frôlais les spasmes. J’ai récemment et involontairement subi cinq minutes des “Misérables” avec Hugh Jackman où j’ai cru faire un AVC express. C’est viscéral. C’est atroce. C’est contraire à ma nature.

Mon amoureuse, elle, aime ça. Je ne discute pas. Elle en parle avec passion, on sent que c’est son truc. Je respecte, mais il m’est assez difficile de l’accompagner dans ce genre de découvertes. Et pourtant elle a essayé intelligemment de me faire regarder “Sweeney Todd”. Même vu par Tim Burton, la comédie musicale susmentionnée ne m’a pas permis de tenir plus de dix minutes sans que j’aie l’impression d’avoir le cerveau qui me coule sur les oreilles. Je crois que ça suffit pour que vous ayiez une idée de mes affinités avec le genre.

Cependant je n’aime pas rester sur des impressions qui pourraient être biaisées par un contexte défavorable. Le Ciné Stuart ayant décidé de programmer “Singing in the Rain“, j’ai proposé à Véro que nous y allions. J’ai pensé que dans les conditions d’une salle de cinéma, ce qui est apparemment LE classique du genre pouvait être vécu comme une expérience si pas enthousiasmante, au moins optimalisée.

Nous sommes donc allé voir ce monument dont Véro m’avait tant vanté les mérites. Dans la salle 3 du Stuart. Même ma salle de bains à l’air grande en comparaison, et à nous deux nous constituions 66% de l’assistance..

Que les choses soient claires : ça ne m’a pas déplu. C’est quand même un signal fort. Alors il est clair que le charme surrané des numéros de claquettes ne me provoque pas de crises de béatitudes, que certaines pièces musicales me crispent, et que le doublage en français bien typé années 50 est parfois totalement insupportable. Ma sistatistiquement j’ai passé un moment agréable. Cette séquence “Make ’em laugh”, OUI OUI OUI, c’est juste génial. Les deux tiers du films se tiennent de manière très décentes, et les numéros musicaux sont dans le propos. Bref, test OK. Evidemment quand on arrive dans le derners tiers du flm, ça se complique….. La séquence “Gotta dance” c’était juste… insupportable….. J’étais pas loin de recommencer une crisme de spasme, je sentais mes sphyncters lancer des vagues de protestations… Je ne pourrais dire combien de temps ça durait, mais ça me paraiassait plus long qu’un confinement de covid 19… Mais bon, c’est passé comme une quinte de toux, désagréable, mais on se sent mieux quand c’est fini. Une fin plutôt nunuche mais son réel déplaisir non plus.

Bref j’ai plus que survécu, au final, j’en suis ressorti avec une impression positive, genre “content de l’avoir vu”. Un peu à la manière d’un classique littéraire. Pour moi c’est un film que je suis plus content “d’avoir vu” que je ne me sentirai encore jamais content de voir. la nuance est importante. J’ai pris mon vaccin, je me mets maintenant en quarantaine de visionnage du genre.

Mais c’est clair. Les comédies musicales j’aimerai jamais ça. Mais au moins j’aurai essayé, plusieurs fois, avant de pouvoir le dire.

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