Un bidule

Parce qu’il faut bien définir une catégorie qui reprend les thèmes qu’on n’a pas su classer ailleurs… Chroniques ou délires inclassables, voici le tiroir sans étiquette ni poignée…

Sans sommeil, j’erre dans un état décalé.

Une bouffée d’absurdie rend oblongue la verticalité de mon horizon mental.

Des mots me piquent.

Des lettres combinées s’entrechoquent dans la politesse de mon fronton oratoire.

Je l’aime. Je m’aime, aussi. Ca c’est nouveau.

Comme Dexter, j’ai mon passager sombre. Mon hôte infréquentable.

Mais j’ai appris à vivre avec lui.

Je cohabite avec les pires de mes imperfections.

Longtemps j’ai molesté mes molécules inavouables, mais ce soir, je leur veux qu’on discute.

Je suis moi. Je suis faible. Je suis irrémédiablement imparfait.

Je suis erreurs, je suis doutes.

Je suis rebrousse-chemin, je suis écarte-route.

Je suis râle, je suis irrite, je suis grincements, je suis non flegme,

Je ne suis pas un nounours, je ne suis pas un punching ball,

Je ne suis que je, et je ne serai plus jamais il

Je suis jeu; tu es tue; il est île; nous sommes somme.

Et l’envers de mes fuites n’est que commencement.

Dépendances, intendances,

Repentances, survivances;

Chacun est sentiment, chacun est peine;

Chacun est immense, chacun est graine.

De nos routes multifides, empruntons la moins mauvaise;

Si vous étiez frites, j’aimerais être votre mayonnaise.

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