Gaston le Lapin est un personnage fictif dont les aventures ont été confectionnée sur à un délire collectif des membres de Coucougamin.
(Baîllement.)
Gaston le lapin se réveille un jour dans les bras d’une sauterelle bleue et d’un canapé en pure laine de schtroumpf.
Vaseux, Gaston ne parvient pas à se rappeler ce qu’il a fait la veille, et le sol jonché de chips à la menthe et d’épluchures de brocolis ne l’aide pas à situer la situation, d’autant plus que le sol ne lui est pas plus familier que le reste des murs.
Paniqué, Gaston enfile sa salopette en feuilles de laitues, après s’être dépêtré de sa compagne d’un soir et s’être douché pour se débarrasser de la bouse d’escargot qui l’engluait sous les aisselles, Gaston se rue à l’extérieur sans regarder. Et il se cogne à l’extérieur ! En effet, la porte d’entrée, bien qu’ouverte, ne le laisse pas sortir car le monde extérieur semble s’être solidifié : l’air est devenu un mur infranchissable.
Désemparé, Gaston le lapin emprunte l’escalier, mais comme il est en panne, il se construit une corde avec la paille des chaises et se hisse à la force des crampons jusqu’au grenier afin de tenter une sortie par les toit. Quelle n’est pas sa surprise de constater que le grenier a disparu, et à la place il y a une immense soupière remplie de vol au vent ! Faisant le tour de la soupière, Gaston le lapin, pris au piège, tâte toute la surface, jusqu’à ce qu’il repère une faille dans l’immense récipient.
Explorant cette faille, il chipote et découvre un tire-bouchon collé à une chèvre, et sur une simple pression, une porte battante se met à coulisser vers le haut : une issue ! Que se passe-t-il dans la soupière ? Gaston est effrayé, mais il est décidé à se sortir de ce mauvais pas…
Dans la soupière il fait noir et une odeur de fishstick vient irriter ses pieds très rapidement. Gaston tâtonne dans l’obscurité moite et suintante d’une soupière qui ressemble à s’y méprendre à une baignoire de choucroute vide. Immédiatement la porte se referme derrière lui. Damned ! Le lapin est encore piégé… Rampant dans le noir au milieu des champignons phosphorescents dans une odeur jaune de vieux pneu cuit dans le vinaigre, Gaston se déplace lentement vers une lueur aveugle au fond de cette grotte immonde. Ca colle de partout.
Gaston transpire de l’oxo, signe d’extrême angoisse. Il se hâte du mieux qu’il peu vers ce rai de lumière providentiel. Après un nombre infini de coudées dans la fange de la soupière, Gaston parvient à une trappe dans le mur, c’est à dire une porte. Va-t-il enfin pouvoir sortir de ce cauchemar qui persiste ?
Soudain, avant même qu’il n’aie mis la main sur la porte, celle-ci s’ouvre en vrombissant ; un homme en uniforme paraît dans le contre-jour, grand, moustachu, avec sur la tête une étrange casquette ; se désintéressant complètement du lapin, l’homme se retourne vers la caméra et dit :
“Les usageurs de ce type de psychotropes hallucinatoires stupéfiants ne sachent que trop qu’il est déraisonnable d’abuser éxagérement de la consommation prohibée de substances qui font rire, j’ai nommé les drogues. Soyez assurés, amis drogués, que lorsque vous êtes coincés dans un ‘trip’, la gendarmerie ne viendra pas vous chercher. Bonne route.”
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !