Gaston le Lapin est un personnage fictif dont les aventures ont été confectionnée sur à un délire collectif des membres de Coucougamin.

Note : ce troisième volet des aventures de Gaston le Lapin a été écrit par Hugues Legrain, transformant cette logorrhée en un délire collectif.

Dans la morne tiédeur d’une soirée de Juin, Gaston le lapin émergea enfin de son sommeil.

Les cadavres de téquilla-pamplemousse-salsifis, les restes de camemberts braisés au chalumeau et son atroces migraines étaient les derniers vestiges de la soirée qu’il passa la veille avec son ami Robert le verre de terre que l’on avait coutume d’appeler dans cette partie oubliée de Vellereille-le-Sec “Chintok Ninja”. On l’appelait ainsi car son physique de brosse à tapisser croisé avec un stéthoscope faisait immanquablement penser à un improbable protagoniste d’une production cinématographique bon marché de Hongkong.

Il se dirigea machinalement vers son fauteuil et commença à éplucher scrupuleusement une cannette d’Aquarius et une page du dictionnaire (NDA : zeugme courageux, mais zeugme quand même). Tout à coup, son esprit fut attiré par le faciès immortalisé par Giraudoux d’un des grands savant de notre siècle. Vladimir Zworykin, ingénieur américain né en 1889 à Mouron (ex-URSS) et inventeur non seulement de l’iconoscope (tube à rayons cathodiques des caméras de télévision) mais également de la dernière place dans le dictionnaire.

Après la bradypsychie passagère que tout les grands esprits rencontrent lors de la germination de ce qui n’est alors que l’ébauche d’une idée, il extirpa du tamis fertile de son imagination la pensée qui le submergeait depuis bientôt 253 millisecondes. La coordination des différentes entités qui meublent si vigoureusement sa boîte crânienne lui permit d’énoncer clairement ce que l’on pouvait désormais appeler un coup de génie : “Il faut acheter tout le saindoux disponible sur le marché afin de privé notre ennemi juré Fernand la taupe de tout recourt légal contre l’extermination des hommes-araignées”.

Il termina le napperon en feuille de rhubarbe qu’il avait commencé deux jours avant et il s’empara de sa louche à composte :

-“Allo, Robert, c’est Gaston, j’ai une super idée pour mettre fin à l’hégémonie de cet infâme Fernand la taupe !”

Ils se mirent alors à exécuter le plan si brillamment mis au point par Gaston. Ensuite, ils se barricadèrent dans l’arrière-cuisine d’un petit restaurant néo-zélandais de la banlieue de Saint-Petersbourg.

Après 17 ans d’attente, l’ignoble Fernand se fit entendre à l’extérieur du restaurant :

-“Vous avez 3000 ans pour rendre le saindoux. Passé ce délai, moi et les hommes-araignées vous feront payer cher votre perfidie !”

Robert et Gaston rangèrent le monopoly et commencèrent à bombarder Fernand et sa bande à l’aide de Gilles de Binche vollants. Malheureusement, l’attaque échoua. Après une discussion animée et la prise en considération des conséquences sur l’environnement de ce qu’ils s’apprêtaient à faire, ils décidèrent de faire explosé un plat de chicons aux gratin en haute atmosphère.

L’effet fut immédiat et toutes les communications furent coupées dans un rayon de 300.000 km. Profitant de la désorganisation passagère dans le camp de l’ignominieux Fernand, ils s’attaquèrent à mains nues à leurs ennemis. (suit une impressionnante scène de karaté dont nos héros sortent vainqueurs. Surgit alors des fumées le commandant de Nève).

“Karaté, jus d’os, Taï quenne dot, Sushi, indice Nikeï et sports de combats constituent autant de loisirs pas si anodins que tout le monde croivent. En effet, la sensation de bien-être et la confiance en soie ne doivent pas faire oublier à l’usager des tas d’amis qu’on peut toujours tomber sur un plus fort que soi voire même se trouver dans un état d’infériorité par rapport à quelqu’un de moins faible, c’est selon. Souvenez-vous des terreurs qui transformaient jadis nos si paisibles cours de récré en dangereuses zones de combats tant agressifs que non-pacifistes. Quelques conseils donc qui pourront, le cas téchéant, vous permettre de trier votre plan et de vous enlever une fière chandelle du pied. Primo, utiliser la carte du dialogue. Quelques mots bien choisis dans un langage châtré z’et adaptatif de votre antégoniste pourront souvent vous permettre d’éviter l’inévitable. Secundo, si le combat apparaît comme la dernière ultime solution à votre problème insoluble, soyez franc, déterministe et expéditiste. Et enfin, tierso, une fois le combat achevé, et si vous êtes grâce à Dieu, dans le camp des vainqueurs ou celui de ceux qui ont gagnés, veillez à effacer toute trace de votre méfait. Il vaut mieux brûler les corps que d’avoir des comptes à prendre avec un agent assermentés représentatif des forces de l’ordre, de la Police ou de la Gendarmerie. Prudence donc. Sachez lever le pied quand il le faut. Bonne route.”

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