Hier matin, je me lèverai en marchant à côté de ma tête.
Hier matin, je me raserai la langue sans faire de sciure.
La neige est courte sous son peignoir, et l’heure est sale de pavements impudiques.
Je scrute.
J’épluche l’aquarelle de tes longues morilles, et je grimpe la pluie au son du temps qui fond.
Ca sent la lune autour de moi. Mes frontières se résorbent.
Les pyjamas sont sortis pour chasser. La poudre de truite les rend plus bitumeux.
Tiens ?
Un lézard sans fourrure ?
Est-ce une hibernation ?
J’exprime ma déraison à grand hochets de jus de tétard.
Les tuiles expient. Jaune soit mon horloge abyssale.
Carton, mais pas trop.
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !