Prenez un général encore frais,
Pas trop sauvage, pas trop emplumé,
Avec un tournevis en forme de nez à la place des lunules.
Commencez par l’éplucher lentement,
Ecaille par écaille, galon par galon.
Gardez consciencieusement chaque grain de peau de la nuque en pâte brisée.
Envoyez-le au jardin, puis faites le revenir,
Doucement,
Dans de la graisse de taupe.
Qu’il fasse quelques brasse dans la brouet hydrofuge
Jusqu’à ce qu’il soit raccourci jusqu’à la taille d’un peigne à pélican
Ou du gabarit moyen d’un épagneul en fonte mouillée.
Sciez le gradé dans le sens du vent
Avec une brosse en poil de tabouret
Et un cadavre d’andouille
Jusqu’à ce qu’il crie “Apologie du saucisson de criquet !”.
Dès lors, la préparation est à l’agonie du bon goût.
Réduisez le képi du gros colon en fines lamelles musicale
Et saupoudrez le jus militaire avec du foie de roulette.
Trempez, explosez les molécules avec une pelle à bubons.
Etalez lentement une épaisse couche de bon sens
Sans faire de grumeaux à la surface.
Et triturez la mixture jusqu’à ce que mort s’ensuive, s’ensuiffe, sang sur Yves.
N’y mettez pas de supplément d’âme
Car ça n’existe que dans les musées.
Servez chaud
Dans un vase à double tunnel
Et allez-vous en.
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