Parce qu’il faut bien définir une catégorie qui reprend les thèmes qu’on n’a pas su classer ailleurs… Chroniques ou délires inclassables, voici le tiroir sans étiquette ni poignée…
Trois beaux héros. Dont deux avec un beau chapeau.
Rémi “sans famille”.
Dans série des héros les plus malheureux du monde, Rémi Mulligan-Barberin dit “Sans Famille” a déjà subi maintes avanies ; peu de séries pour les enfants ont vu défiler autant de morts en peu de temps, et on se demande bien comment Rémi a pu survivre à tout ça…
Revenu dans la cabane sordide de sa mère adoptive avec Lise Gaspard, ancienne muette reconvertie en pipelette, Rémi a bien dû commencer à travailler pour gagner sa croûte, sachant que sa mère Barberin avait revendu la vache dans un épisode précédent. La famille survécut difficilement quelques temps (à la campagne, on ‘a pas pas facile tous les jours !) jusqu’à ce que le mildiou et les doryphores saccagent le champ de patates familial. Obligés de manger Cappi, le chien au beau chapeau, la famille voulut émigrer en Angleterre, estimant que c’était finalement trop con de crever de faim pendant que Mme Mulligan pétait dans des draps de soie en pleurant sur son sort.
La mère Barberin meurt d’une tuberculose mal soignée ; Rémi et Lise l’enterrent dans le jardin avant de partir en stop jusqu’au tunnel sous la Manche, puis ils embarquent clandestinement dans l’Eurostar. Déjà, Rémi regrettait le temps où Lise était muette, tant cette espèce de conne parle à tort et à travers. Excédé par le nombre ahurissant de phrases commençant par “je te l’avais bien dit”, Rémi pousse Lise sous le train de 8:58 et retourne sonner chez sa mère biologique, qui justement, vient d’enterrer son frère Arthur, mort de myopathie foudroyante.
Rémi se réinstalle dans les pyjamas de son frère, et convainc sa mère de le nommer directeur de la Mulligan Inc. Il devient un bureaucrate rapace et sans scrupules. Il place sa mère, même pleine aux as, dans une maison de repos où il ne passe jamais la voir, séduit une pétasse de cuisine à qui il fait un gosse avant de l’abandonner, et amasse des tas d’argent.
Il crève plus tard seul et bouffi de cholestérol.
Rémi ? Un sale con qui était finalement mieux sans famille.
Je me rends compte qu’il y a peu de passages sexuels sordides dans ce récit ; la vie sexuelle de Rémi et du chien Cappi pourrait faire l’objet d’un récit autonome, mais d’ordre général, les déviances sexuelles dans “Sans Famille” ont toujours impliqué des animaux. Parfois morts. Et des mineurs (mais de charbon !)
Zia, Esteban, Mendoza.
On se souvient d’eux s’envolant vers le soleil à bord du Grand Condor : qu’est-il donc advenu des héros des “Mystérieuses Cités d’Or” ?
Comme on pouvait s’y attendre, nos amis prébuscents ont fini par attraper des poils, ce qui a modifié leurs rapports. Esteban (de son vrai nom Esteban Villalobos Sanchez y Aragon de la Playa) et Zia (née Ziatella Maccu Pikachu, mais des intimes l’appellaient parfois “Gode Zia”) ont découvert les moites joie du sexe sur la banquette arrière du Grand Condor pendant que Tao (son nom complet était “Taotataomataouétéolama” mais ça ne tenait pas en entier sur son abonnement STIB) se contentait de se palucher en caressant Pitou, son oiseau à la croupe appétissante. C’est à cause de ces fréquentes masturbations que Tao a perdu le contrôle de l’oiseau et a fait une collision frontale avec un Golgoth perdu. Comme il était en tort, les assurances se sont retournées sur le conducteur qui n’a jamais pu rembourser les frais de l’accident auprès de la SA Vega Destruction Inc., propriétaire du Golgoth. Tao, ruiné et abandonné par ses anciens amis, en fut réduit à manger son oiseau. Il est mort quelques jours plus tard de la grippe du poulet.
Sans adultes pour leur expliquer les principes élémentaires de la contraception, Esteban a mis très vite Zia en cloque ; parents à quinze ans et orphelins, ils ont demandé l’aide sociale. Esteban a suivi plusieurs formations FOREM et est devenu caissière au LIDL d’Ougrée. Zia, avec ses huit enfants, s’occupe encore de la maison, mais a attrapé une phlébite (et en plus elle sent fort la transpiration).
Mendoza (Ramirez y Paella) est devenu présentateur de télé sur une chaîne locale au Pérou ; il anime une émission de débat réservé aux homosexuels, appelée “Tout le monde empale”.
Sancho et Pedro sont toujours aussi cons et n’ont pas d’adresse e-mail, donc on ne peut pas les joindre pour savoir où ils en sont.
A noter que les Cités d’Or ont été transformées en logements sociaux.
La patrouille des aigles.
On a peu de nouvelles d’Actarus (alias Actarus Procyon, né d’Euphor). En effet, dans le dernier épisode de Goldorak, celui-ci découvre que sa planète Euphor a survécu et qu’il va pouvoir la repeupler. L’ennui c’est qu’il est parti là-bas, non pas avec Vénusia, cette pétasse terrienne à la voix insupportable, mais bien avec Phénicia, sa propre soeur. Repeupler une planète à partir d’une souche incesteuse de princes n’augure pas d’un patrimoine génétique des plus harmonieux. Gageons que 25 ans plus tard, Actarus n’a pas encore eu le temps d’inventer les télécommunications spatiales et qu’il doit encore être en train de labourer quelques champs irradiés par le lasernium ainsi que sa soeurette, devenue obèse et alcoolique après sa 28 ème grossesse.
Quant à Alcor (de son vrai nom Alphonse Cooremans, mais ça passe moins bien en télé), incapable de fabriquer mieux que des soucoupes ridicules et inoffensives, il est devenu pilote d’essai chez Dacia et a créé sa propre ligne pyjamas bleus avec casque rouge. Il a essayé de se mettre en couple avec Vénusia Rigel, mais celle-ci n’a jamais pu oublier ce connard d’Actarus et lui a fait une vie d’enfer. Elle émarge désormais au CPAS de Bioul et habite dans un logement social sordide avec les toilettes dans la cour. Alcor lui verse une pension alimentaire croquignolette alors qu’ils n’ont même pas eu d’enfants, mais cette grosse vache a profité de la faiblesse de caractère de Banta Vanderauwera, devenu juge de paix, qui a honteusement statué en sa faveur.
Rigel (Félix-Donatien Rigel) est mort comme un con en tombant de son réservoir d’eau une nuit où il scrutait les étoiles pour voir arriver les extraterrestres. Il avait arrêté de travailler depuis longtemps et vivait des droits d’auteurs engendrés par la chanson “Mais vous êtes fous !” de Benny B et “Do you speak martien ?” de Daddy K, qui l’avaient samplé dans les années 80.
Le FBI dans l’espace.
Capitaine Flam (Curtis Smith de son vrai nom), 58 ans, a été licencié par le FBI. Il est actuellement vigile dans une supérette poussiéreuse à Pahrhump, Californie. Il pèse 143 kilos, est chauve, arbore encore des autocollants “vote for Bush”, est affilié à la NRA, et tout le monde l’appelle “Fat Chuck”. Sa douce amie Johanne s’est fait la malle depuis longtemps avec le robot Crag, avec lequel elle a deux petit androïdes trisomiques.
Le professeur Simon est tombé en panne. Incapable de voler, il s’est reconverti dans la restauration. Il est devenu cervelle sauce tartare dans un restaurant de Wanfercée-Baulet. Sa carrière a été courte puisqu’il a été digéré depuis déjà quelques années.
Jeunes pétasses de campagne.
Savez-vous que Heidi et Candy sont devenues lesbiennes, et tiennent ensemble une boîte de strip-tease lesbien pour pré-retraités communistes dans la banlieue la plus sordide de Zurich ?
Heidi Von Glücksfeld et Candy ‘s’Neige-André sont fichées aux renseignements généraux pour faits de moeurs et vente de drogue. Elles ont adopté un yorkshire et un couple de chinchillas.
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