Se tromper de haine avec des bus

Aujourd’hui, j’ai failli, à 20 centimètres près, être heurté par un TEC.
J’ai senti le souffle de la mort avec un violent relent de diesel passer près de moi, simple quidam piétonnant sur un trottoir de dimension standard.
J’aurais pu être, à une distance équivalant à moins d’une latte oubliée dans un cartable de n’importe quel étudiant de primaire, percuté sur la hanche gauche, voire pire.
L’eu-je été (percuté), qui aurait été potentiellement responsable ?
Je vis dans une rue qui accueille un stationnement alternatif, et qui se reçoit également la circulation quotidienne de plusieurs lignes de bus. Le plus proche arrêt de bus se situe à moins de 10 mètres de l’entrée de ma maison. Des bus s’arrêtent plusieurs fois par jour, sur des lignes parfois sursaturées. Dans les deux sens de circulation.

Aurais-je été victime d’un accident, qui eussé-je considéré comme responsable ?
TEC ?
Non, trop facile. Le bus accordéon 37 n’a fait qu’éviter une voiture qui lui a barré le chemin, cherchant son chemin dans une rue étroite, dans laquelle des riverains indélicats se sont permis de garer plusieurs “vaisseaux de l’enfer” sur le trottoir normalement indisponible à l’accueil de leurs pneus. Donc, selon la photo de Google Maps (20151107) , à l’inverse de ce qui constitue l’entête de l’article. Coté OK.

Si j’avais été physiquement cueilli par un bus, et au cas des plus improbables où j’aurais survécu au choc, je n’aurais jamais impliqué les TECs, mais plutôt tous ces gens qui garent leur voiture du mauvais côté de la rue, pas seulement aux dates charnières des réglementations qui gèrent ce qui se passe rue par rue, mais plutôt à ceux qui se permettent de laisser leur automobile sur un trottoir qu’ils n’ont aucun droit légitime d’exploiter.

Je blâme tous ces inciviques qui occupent le trottoir réservé à…
Personne, sauf aux TECs. C’est le week-end, on fait ce qu’on veut.
J’ai déjà eu droit à l’amende du TEC qui mesure au centimètre près où ta bagnole peut être garée à proximité de l’arrêt de bus un dimanche.

Ceux qui garent leur voiture dans ma rue dans le sens contraire, sans au moins allumer leurs feux de détresse ; ceux qui ne préviennent pas leurs voisins. Ceux qui abandonnent leurs poubelles à quatre roues au milieu de la trajectoire des vrais transporteurs. Vous savez quoi ?

Allez à la pêche aux canards. Et perdez.