Rektål Obtüratioñ

[albatros?] Rektål Obtüratioñ
Proposé par MrNeutron-84169 le 17/06/2007 ,Validé par 36758.

Bienvenue à tous les auditeurs qui nous lisent.

Ce soir, notre dossier est consacré au groupe « Rektål Obtüratioñ », qui a eu son heure de gloire dans le monde du death metal a capella il y a quelques années de cela. Notre reporter a eu la chance de retrouver la piste des deux membres survivants du groupe.

JF : -Salut, moi c’est Jason Fuck, mais on m’appelle Fuck.

FJ : -Moi c’est Fuck Jason, mais on ne m’appelle jamais.

R :- Moi c’est un Ricard, s’il vous plaît. Et accessoirement, pour que les lecteurs qui ne sont pas subtils comprennent, je suis le reporter ; c’est pour cela que mes phrases commencent par un R. Et finissent pas un point.

FJ :- Si tu ne commences pas vite, c’est dans la gueule que tu vas l’avoir le point, et il n’y aura pas de suspension.

JF :- Oué, Fuuuuuuuuck la raaaaaaaaaaage…..

R :- Bien. Jason Fuck, vous pouvez nous parler de votre groupe ?

JF :- O négatif ; il fait marqué sur mon casque.

R :-Certes. Racontez-nous la carrière de votre groupe.

FJ :-Ben euh…. On était des potes, on était aux études, on glandait et puis on a eu une idée, ouais, fuck trop grave la rage. On se disait : « Tiens, si on faisait un groupe Death Metal pour passer le temps ? Alors y’a notre pote Fås2Peth…

JF :- Fuck trop grave la rage !…

FJ :-Ouais la rage trop grave fuck. Donc, y’a Fås2Peth qui dit… Heu… Y disait quoi, encore ?

R :-Fuck trop grave la rage ?

JF : -Ouaiiiiiiiiiiis fuuuuuuuuuuck la rage graaaaaaaaaaaave !

FJ :-Ouais c’est ça. Et y rajoute : on sait pas jouer du musique, comment qu’on va faire un groupe ? Alors moi j’y dis : on n’a qu’à faire du death metal à capella !

JF :-Oué j’ai rien compris, moi, j’avais jamais été à Capellen, je parle pas le ménapien.

FJ : -Alors espliqué que ça voulait dire chanter sans du musique, comme un karaoké, mais sauf qu’on n’a pas l’appareil. Alors les gars ils ont dit….

R : -Laissez-moi deviner. Trop grave fuck la rage ?

FJ :-Bin nan, t’es grave toi, t’es fuck dans ta rage ! Ils ont dit : « bin ouais, mais on va chanter quoi ? » Alors Fås2Peth il a été chercher un syllabus et il a commencé à chanter son cours d’économie. Mais il chantait tellement fort qu’on comprenait rien, mais ça déchirait la rage trop fuck. Et c’est comme ça que ça a commencé.

R :-C’était quand ?

JF :-Heuuuuuuu… Je sais plus. Un jeudi, je crois ?

FJ : -Ouais, vers 20 heures comme ça, que ça a commencé.

R :-Et ça a été tout de suite le succès ?

JF :-Bin ouais, le public nous a tout de suite suivi. On a f ait notre premier concert vers 20h15, vu qu’on tenait dans les mains notre premier album.

R :-Déjà un premier album ?

FJ :-Ouais, trop grave la rage, je collectionnais les doubles des figurines Panini de Théo Custers, alors j’avais mon album avec, alors on a fait un concert. Avec la chanson « 14% » de Fås2Peth, les copains il s ont dit que c’était trop grave fuck la rage, alors on a écrit des autres chansons.

JF :-Ouais, j’en avais une c’était « my dock will sodomize your grandmother on the beach under the bloody sunlight from the fucking moon in the sky of blood in the death of the beast ». Trop grave fuck la rage ! Mais en fait le titre était plus long que les paroles parce que la chanson elle faisait « Fuuuuuuuck ta rage grave ! »

FJ :-Ouais ça déchirait ta rage trop fuck la mort de grave. Et les copains y disaient que c’était trop grave la rage aussi alors ça nous a encouragé. Et puis j’ai écrit tout de suite une balade, « Together on the beach, you were not a bitch ». Pourquoi attendre le troisième album pour faire un morceau plus commercial, destiné à nous attirer un public plus large et décevoir nos fans ? C’est pour ça qu’on a décidé de le faire tout de suite. La balade, c’était un plan de carrière.

R :-Mais le nom du groupe, « Rektål Obtüratioñ », qui l’a choisi ?

JF :-Ouais c’est Fås2Peth, parce qu’il chiait plus depuis deux jours alors c’est venu tout seul.

R : -Et donc, le succès, les fans…

FJ : -Ouais, on est partis en tournée jusque 21h, c’était trop grave la rage, on a même eu un rappel !

JF : -Ouais, mais c’était un rappel de tétanos.

FJ : -Ah ouais, c’est vrai. Mais quand même, les gonzesses elles criaient trop la rage et elles se jetaient sur nous comme des tigresses…

R : -C’était un pogo, non ?

JF :-Trop grave la rage ! Alors comme on avait du succès, on a écrit des autres chansons, et on déchirait trop grave la rage.

FJ : -J’avais écrit une chanson que en fait on lisait la composition d’une boîte de cassoulet, c’tétait trop grave la rage. Mais en fait quand on lisait, eh bien les fans ils entendaient « Fuuuuuuck les colorant E422 grave eau sucre sel la rage émulsifiant fuck brute trash kill à consommer avant le 10 avril. »

R : -Et le public suivait toujours ?

JF :-Ouais, ils faisaient des pogos à un, c’était impressionnant.

R :-Et le succès ? La fortune ?

FJ :- Ouais, c’était grave, la rage, les potes ils nous avaient payé une bière chacun, alors ça nous est mont à la tête…

JF :-Ouais, vers 22 heures, Fås2Peth il a commencé à se droguer, et Fuck et moi on s’est disputé, parce qu’il voulait mettre la musique a capella plus fort et moi je voulais qu’on entende mieux la chasse d’eau du voisin, c’était trop fuck.

FJ :-Et puis vers 22h30 on a sorti une nouvelle chanson, mais on sentait déjà que le public il était pas trop content…

JF :-C’est ta faute aussi, t’aurais pas dû écrire une autre balade commerciale… « My love for you is like a truck out of hell in the corner of your eyes so blue like blood in the winter of the Devil» (1), c’était plus assez root, les fans y se demandaient pourquoi on avait changé…

FJ :-Et pis Fås2Peth il y croyait pus ; il était tout le temps défoncé vers 22h45, et moi je me noyais dans le Ricard…

R :-Et vous arriviez encore à enregistrer ?

JF :-On passait trop de temps dans le studio, chacun faisait les instruments séparément, ça n’allait plus. On a fait une nouvelle chanson vers 23h10, ça s’appelait « Nevermind the poulycrocs, the war is in the blood of the beast on the mountains of the guts » mais ça ressemblait un peu trop à du trash-musette…

FJ : -Ouais, on sentait que les fans ils n’accrochaient plus. C’est comme quand on a voulu aller à l’Eurovision, vers 23h25, on sentait bien qu’on y perdait encore un peu de crédibilité.

R : -Et ce fut le début de la fin ?

JF :-Ouais, Fås2Peth il est parti aux chiottes et on l’a jamais revu. Alors vers 23h45 on a splitté.

FJ :-De toute façon, on était ruinés ; nos pintes étaient vides.

R :-Et que pensez-vous du groupe « Jesus was a motherfucking wanker » qui a enregistré un album « a tribute to Rektål Obtüratioñ » il y a dix minutes ?

FJ :-Ils sont trop grave.

JF :-Ouais. Fuck. Ils ont mis des synthés.

R :- Quelle bande de nains ! Merci pour cette interview vérité. La semaine prochaine, nous vous proposerons l’interview du lapin de Rémi Bricka.

(1) Merci à Kevin Smith pour son film « Clerks » et à son « berserker »…