Un cahier de charges, voilà ce qu'il faut faire

Mes chats semblent commencer à considérer que l'emploi du subjonctif imparfait n'est pas si vital à leur survie que je leur laissais croire ? Roger, lui, il a toujours son bout de mur, mais il faut bien reconnaître qu'on attend la suite. Et sa floraison odorante N'est pas allée plus loin que la plante. Sache malgré tout qu'à ce stade, tu n'as toujours pas attrapé le virus. Si si je vous assure, il n'y a qu'à essayer.

C'est les dialogues. Comme une voiture sans ailes élevée dans une famille de bateaux-mouches. Tous les savants fous germanophones et cannibales étant actuellement en recyclage, Gaston le lapin était donc virtuellement en chômage technique ? Avec une balancoire qui tatoue sous mon pagne.

Comme un drapeau sans mât dressé au sommet d’un puit sans fond fermé à clé. Sauf qu'elles sont tellement rabâchées et partagées tous azimut qu'elle ne sont même plus drôles au-delà d'un seul visionnage. Baste mon humeur. Chaque voyage aux toilettes me fait maintenant l'effet d'un one man show.

Son père buvait, sa mère louchait, et son prof de catéchisme avait des rhumatismes à l'oeil droit.

La France qui jouait chez elle n’a pas gagné….

Tu peux danser sur ta tête, il y a toujours six protons dans un atome de carbone, même s'il s'appelle Jules, qu'il a été élevé par une famille de singes, même s'il est handicapé, six protons font du carbone. OH MY GOD, WHAT'S THAT THING.

Rappelle-toi quelques films : " contagion ", " alerte / outbreak ", " le fléau " ou " je suis une légende ". Je commence ce midi à poster ma collection de selfies avec Jack Abott. L’autre, qui a des habitudes bizarre, qui ne pense pas comme nous, qui menace nos petites habitudes. Il est associé à Spock Peel, un extraterrestre mi-femme mi-vulcain chaussé de bottes de cuir et nanti d’une énorme paire de sourcils en forme d’accent circonflexe. On se disait : " Tiens, si on faisait un groupe Death Metal pour passer le temps.

Après un looping à la fraise et deux tonneaux de rhum bien tassés, Gaston sentit un craquement dans le pneu arrière de son ski au pain ("à l'pain", quoi qu'on en dise, c'est pas correct) et s'envolant dans le ciel en pente pour effectuer un magnifique pataquès aérien et quoi qu'en dise la bienséance, il retomba dans un cageot de chou à la crème pendant qu'Isidore se mettait à hurler une longue litanie de comptes de résultats de son exercice fiscal 1996. S'il est relativement aisé de terrasser un savant fou cannibale et germanophone à l'aide de prunes pas mûres, profitant ainsi de l'occasion pour s'enfuir avec la jolie assistante unijambiste et nymphomane, on ne sait généralement pas qu'après, le héros au repos doit justifier ses notes de frais : achat de dynamite, de râpe à carottes, d'essieu de cabas ou de moufles en peau de gnou. C’est ainsi qu’après concertation avec Véro, qui décorait déjà mon mur ces derniers mois telle une mosaïque d’improbables post-its collés sur un frigo hors service, nous décidâmes que se présentait l’opportunité d’imaginer une séquelle à cette série saga antédiluvienne, genre " les feux de l’amour confinés 2.0 : la revanche qui tue ". Et ça, nous, les belges, ça nous dépasse complètement !

J'exprime ma déraison à grand hochets de jus de tétard. Et il parle, il parle, il parle encore, en s'accompagnant de ses synthés tout mous.

Mais il manque encore à ce jour des exemples de crossovers vraiment "déchirés". Rester cette nation fragmentée et presque pathétique à l’heure de négocier de grands rendez-vous.