Les couloirs sentaient

Pointent leur nez.

Yves, je ne m’appelle pas Yves. Eugène Briseburnes a avec lui toutes ses radiographies depuis la découverte du radium. Je me suis fait sous moi. "Merci" dit le poulpoïde.

Et puis le savant de tout à l'heure, qui est vraiment casse-couille, nous tape encore sur l'épaule et dit -"Est-ce que tu es vraiment sûr que tu as bien regardé le noyau, pour voir s'il ne restait rien ?" Et c'est là qu'apparaît la triste réalité : il y a encore des trucs dans le noyau. Il faut dire que plus personne n'en veut. Un bouleversement familial total. Vous avez une nouvelle fois été la victime de l’antéchrist de l’ennui, su succube de l’emmerdement : Eugène Briseburnes.

J'ai pensé que dans les conditions d'une salle de cinéma, ce qui est apparemment LE classique du genre pouvait être vécu comme une expérience si pas enthousiasmante, au moins optimalisée. J'ai à nouveau plus de 1000 amis sur Facebook. Sept ans passés à faire à peu près tout ce que le milieu estudiantin permettait de faire, sauf l’essentiel en terme purement académique : en sortir diplômé. Je me suis réécouté la version originale pour être bien sûr de ce que je disais mais je le confirme : en 1973, Roger n'y a pratiquement pas chanté. Lui, rien à dire, dans toutes les langues il est doublé par l'acteur qui se débrouille sans souci en anglais ou en français.

Je rentre en mon moi privatif. Conclusion Cette BD me fait retourner en enfance, et me fait sentir à quel point j'ai été aussi un enfant privilégié, qui a grandi, mais qui n'a pas complètement étouffé son âme de l'époque. Et il va se répandre ! Tahar Rahim le joue vraiment magnifiquement. Quand on essaie de prendre un peu de recul après le visionnage des huit épisodes de plus ou moins une heure maximum, les sentiments qui s'en dégagent sont pêle-mêle : le dégoût, l'effroi, la consternation.

J'ai assisté à un show, à une grosse machine, à une grande parade, à une vague mégalomane et narcissique toute acquise à la cause de Roger, mais pas à une communion. Evidemment, le premier morceau que j'écoute, c'est "Iron", et immédiatement je reconnais l'intro, étant donné qu'elle sert de générique depuis de longues années à l'émission "Un jour dans l'histoire" sur la Première. C’est ainsi qu’après concertation avec Véro, qui décorait déjà mon mur ces derniers mois telle une mosaïque d’improbables post-its collés sur un frigo hors service, nous décidâmes que se présentait l’opportunité d’imaginer une séquelle à cette série saga antédiluvienne, genre " les feux de l’amour confinés 2.0 : la revanche qui tue ".

Le morceau s'écoule énergiquement. C’est du vide qui colle, qui amasse, qui fige. La poudre de truite les rend plus bitumeux. Yoann Lemoine commence par parler chaleureusement au public, et il inspire immédiatement beaucoup de sympathie, demandant pour qui ce concert était le premier de la "période machin", et effectivement, vu la réaction du public, ce n'était pas une "première" que pour nous deux.

En attendant c'est le week-end. Finalement Charles Ingalls revend sa moto et se drogue avec un stock de médicaments qu’il achète à monsieur Olson. D’avance je tiens à m’excuser des libertés que je me suis accordé. Mais il est, mais il les a.